Créer son entreprise de bâtiment est une assurance de réussite pour un professionnel chevronné que vous soyez carreleur, charpentier, chauffagiste, couvreur, électricien, maçon, menuisier, peintre…. Le secteur est porteur au niveau local partout en France. Plusieurs formalités et obligations attendent toutefois les entrepreneurs du bâtiment.
Une expertise pratique du bâtiment est requise pour lancer son entreprise. S’il n’est pas titulaire d’un diplôme, l’entrepreneur devra justifier d’une expérience professionnelle de 3 années dans le domaine. La qualification professionnelle est requise. L’artisan entrepreneur devra maîtriser son métier dans toutes ses composantes afin de pouvoir faire face, seul, à toutes les situations qui pourront l’attendre sur tous les chantiers qu’il aura à mener.
À la parfaite connaissance de son métier, l’entrepreneur engagé dans une création entreprise bâtiment devra ajouter une bonne gestion administrative de son affaire. Un stage préalable à l’installation en tant que chef d’entreprise est prévu par la loi, du moment que l’entreprise créée est inscrite au répertoire des métiers et de l’artisanat. Cette préparation, d’une durée générale de 30 à 35 heures, étalée sur 4 à 5 jours, vise à former le dirigeant à toutes les obligations qui l’attendent en termes de comptabilité, d’impôts, de droit du travail au regard de son nouveau statut. Une dispense en vue de la création entreprise bâtiment peut toutefois être demandée si l’entrepreneur justifie d’une expérience préalable d’administration de société, ou qu’il a été formé à la gestion par une préparation annexe.
Lors de la création entreprise bâtiment, se pose naturellement la question du statut juridique qui l’accompagne. Dans le cadre d’une entreprise établie, réalisant un chiffre d’affaires important ou requérant beaucoup d’investissements, l’entrepreneur recourra de préférence à l’un des statuts classiques de l’entreprise individuelle (EIRL, EURL, SASU) ou de la société collective (SARL, SAS, SA, SNC). Employer des salariés dans le bâtiment, requiert de bien connaître les dispositifs que sont le chômage intempéries et la gestion des congés payés via une caisse spécialisée. Les modalités d’immatriculation de son affaire dépendent du type d’entreprise créée.
Néanmoins, au début d’une activité en solo, il est tout à fait possible de recourir au statut de micro-entrepreneur, qui présente plusieurs avantages :
Le micro-entrepreneur devra toutefois s’enquérir de plusieurs obligations telles que l’immatriculation de son entreprise auprès de la Chambre de Métiers, la souscription à une assurance obligatoire ainsi que l’ouverture d’un compte bancaire séparé dans le cadre des transactions de sa micro-entreprise.
Pourquoi choisir le statut d’AE =>
Dès les premiers contacts avec vos clients, vous serez rapidement amené à fournir des gages de votre bonne foi. Outre votre qualification et votre expérience, que vous ne manquerez pas de mentionner de manière subtile, la réalisation d’un devis s’impose dans les règles de la loi. Ce dernier devra comprendre :
Trois garanties sont effectivement requises dans le cadre de votre prestation en tant qu’artisan du bâtiment :
garantie décennale
garantie de parfait achèvement
garantie de bon fonctionnement
Au titre de ces garanties obligatoires, sont requises dès la création entreprise bâtiment :
assurance décennale obligatoire
assurance responsabilité professionnelle
assurance pour protéger les équipements et outillages
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